La création d’entreprise nécessite de prendre un certain nombre de décisions. Ces dernières doivent être prises en fonction de vos projets et de vos préférences. Pour le lancement de votre structure, il est impératif de savoir quel statut juridique choisir. En effet, cette étape va avoir un impact sur le fonctionnement de votre société notamment en terme de régime d’imposition. Dans cet article, vous retrouverez les formes juridiques utilisées pour le lancement d’une activité.
Sommaire :
1. Micro Entreprise
2. L’EI, entreprise individuelle
3. Quel statut juridique choisir pour s’associer ?
4. Pour conclure
Le régime de la micro entreprise vous permet de tester votre idée/produit rapidement sur le marché. Ce statut est très utile parce qu’il est possible de l’accumuler avec le statut de salarié.
En tant que micro entrepreneur, les charges sociales sont calculées sur un pourcentage appliqué au chiffre d’affaires. Il n’y a pas de régularisation ni d’échéancier de charges. C’est ce que l’on appelle le régime micro social.
Par exemple, le taux de charge pour les artisans est de 24 % environ, avec un abattement fiscal de 50 %. Ils peuvent également bénéficier…
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En choisissant l’option du versement libératoire de l’impôt sur le revenu, l’IR sera, de la même façon que les charges sociales, prélevé selon un pourcentage du chiffre d’affaires.
La comptabilité en micro entreprise est allégée. En tant qu’entrepreneur, vous devrez :
Bien que ce soit un avantage, l’absence de comptabilité engendre un manque de crédibilité, notamment pour la recherche de financement, mais aussi pour la revente. En effet, il est difficile de valoriser votre entreprise s’il n’existe pas de documents qui prouvent sa santé financière.
En micro entreprise, vous ne pouvez pas récupérer la TVA en dessous d’un certain seuil de chiffre d’affaires. Cela représente un problème en cas d’investissements professionnels importants.
Plusieurs aides financières, notamment des exonérations, sont fermées à ce statut.
En tant qu’entrepreneur individuel, vous prendrez le statut de TNS, travailleur non salarié. Cela signifie que vous perdez des avantages liés à la sécurité sociale, mais que les taux de cotisations ne dépasseront pas 40 %.
Aujourd’hui, il existe deux statuts juridiques pour lesquels il est possible de commencer son activité seul, puis de s’associer :
Pour chacun de ces deux statuts, il s’agit de société de capitaux, puisque le ou les associés effectuent un dépôt de capital. Mais quelle est la différence entre ces deux formes juridiques ?
Les différences résident dans le statut du dirigeant de l’entreprise…
Le dirigeant de l’entreprise est appelé “Président”. Il est considéré comme assimilé salarié. Cela veut dire que, pour se rémunérer, il aura besoin :
Qu’est-ce que cela signifie ? En tant qu’assimilé salarié, le niveau de cotisation social est le même qu’un salarié cadre, c’est-à-dire à 75 %. Ainsi :
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Le dirigeant de l’entreprise est appelé “Gérant”, il est considéré comme non salarié. La rémunération est donc plus libre puisque que le dirigeant n’a qu’à se faire un virement depuis l’entreprise à son compte personnel.
Les charges sont calculées à l’année et peuvent aller de 35 à 45 % selon l’activité réalisée. Ainsi :
Le choix de la structure juridique de votre entreprise dépend de vos objectifs et de l’importance que vous accordez aux avantages de chacun d’entre eux. Pour prendre la bonne décision, il est primordial de réaliser un business plan et d’effectuer plusieurs hypothèses afin d’analyser quel statut juridique sera le plus conforme à votre projet de création d’entreprise.
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