CrĂ©er une entreprise, la faire grandir, la voir Ă©voluer, puis pĂ©renniser sa croissance nâest pas une tĂąche facile.
Que ce soit au cours des premiĂšres annĂ©es de vie de la sociĂ©tĂ© ou aprĂšs de nombreuses annĂ©es de succĂšs, des milliers dâentreprises se retrouvent, chaque annĂ©e, en difficultĂ©.
Certaines difficultés sont malheureusement inévitables et complÚtement indépendantes de la gestion des équipes dirigeantes.
Dâautres, heureusement, peuvent ĂȘtre dĂ©tectĂ©es assez tĂŽt. Dans ce cas, diffĂ©rentes solutions prĂ©ventives peuvent ĂȘtre mises en place pour Ă©viter lâĂtat de cessation de paiements (DCP).
Ces procĂ©dures prĂ©ventives restent malheureusement encore peu connues des chefs dâentreprise.
Et lorsquâelles sont connues, les dirigeants peinent souvent Ă savoir laquelle des procĂ©dures existantes enclencher et comment y avoir recours.
Le but de cet article :
- Vous conseiller pour éviter au maximum les difficultés en entreprise
- Vous sensibiliser aux signes avant-coureurs auxquels vous devez ĂȘtre attentif pour pouvoir anticiper plutĂŽt que subir
- Mieux comprendre les solutions possibles en cas de difficulté pour mieux agir
- Vous informer sur les démarches et les personnes à contacter en cas de difficulté financiÚre.
Sommaire :
1. Anticipez
2. Nâattendez pas !
3. Qui peut vous accompagner et comment ?
4. Quels sont les coûts liés aux procédures préventives ? Existe-t-il des aides ?
1. Anticipez
Il est trĂšs frĂ©quent que des entreprises en difficultĂ© se retrouvent dans des situations, qui auraient pu ĂȘtre Ă©vitĂ©es.
Seulement, lâattente ou le manque dâactions prĂ©ventives laissent les problĂšmes sâinstaller plus en profondeur et les remĂšdes sont alors moins nombreux et moins efficaces.
Pour prendre soin de notre santĂ©, nous allons rĂ©guliĂšrement chez le mĂ©decin, nous rĂ©alisons des examens de routine, des analyses⊠Un ensemble dâactions prĂ©ventives, avant mĂȘme dâavoir « mal » afin de dĂ©tecter en amont une Ă©ventuelle maladie.
Avantage : en cas de pathologie, elle peut ĂȘtre dĂ©tectĂ©e Ă temps et sa phase peu avancĂ©e laisse plus de chance aux traitements dâĂȘtre efficace, mais aussi plus de temps pour agir.
LâidĂ©al pour votre sociĂ©tĂ© câest dâen prendre soin comme de votre santĂ©. Ne pas attendre une faille pour analyser, mais mettre en place des actions de suivi, des tableaux de bords, des indicateurs clĂ©s qui nous permettront dâidentifier un Ă©ventuel problĂšme ou des difficultĂ©s Ă venir et dây remĂ©dier le plus tĂŽt possible.
Câest le rĂŽle de la Direction Administrative et FinanciĂšre (DAF) ou celle de lâentreprise qui vous accompagne dans votre gestion financiĂšre.
Ăa passe par :
- Définir des indicateurs clés
- Mettre en place un tableau de suivi rigoureux avec une mise Ă jour automatique pour assurer la pertinence des donnĂ©es Ă lâinstant T
- Assurer le suivi régulier des performances de votre entreprise
- Réaliser et suivre votre prévisionnel de Trésorerie
- RĂ©aliser, mettre Ă jour et suivre votre prĂ©visionnel dâactivitĂ©
Anticiper est la meilleure des actions préventives et sans aucun doute la plus efficace.
En plus de vous permettre dây voir plus clair pour prendre les bonnes dĂ©cisions, elle vous permet dâajuster votre stratĂ©gie lorsque nĂ©cessaire pour optimiser votre rentabilitĂ©, votre rĂ©sultat ou encore votre productivitĂ© selon les enjeux du moment.
Elle vous Ă©vite de subir de nombreux problĂšmes liĂ©s Ă la gestion ou Ă lâĂ©volution du marchĂ©.
2. Nâattendez pas !
Un suivi rĂ©gulier ne garantit pas lâĂ©viction de la maladie. Et lorsquâelle frappe sans que vous nâayez pu la dĂ©tecter en amont, vous devez agir vite, dĂšs les premiers symptĂŽmes, pour ne pas la laisser sâinstaller ou gagner du territoire.
Vous commencez à ressentir des problématiques de trésorerie.
Vous décalez sans cesse le paiement de certains fournisseurs.
Vous envisagez de dĂ©caler des paiements de TVA, UrssafâŠ
Il sâagit de « symptĂŽmes » financiers qui doivent vous alerter. Ils doivent ĂȘtre pris au sĂ©rieux et vous pousser Ă agir !
La premiĂšre des Ă©tapes, câest dâidentifier les causes de ces difficultĂ©s. Est-ce passager du fait de votre croissance ou de votre BFR ? Ou sâagit-il dâun problĂšme « de fond », qui risque de sâamplifier si vous nâagissez pas ?
Si vous ĂȘtes dans le second cas, des outils de protection existent pour vous aider Ă remonter la pente et ils doivent ĂȘtre enclenchĂ©s au plus vite.
Câest le cas du Mandat Ad hoc, de la Conciliation et de la Sauvegarde.
On parle ici de procĂ©dures prĂ©ventives car elles doivent avoir lieu avant lâĂtat de Cessation de Paiements (CDP). Leur but Ă©tant justement de lâĂ©viter.
Pour rappel, lâĂtat de Cessation de paiements a lieu lorsquâune entreprise nâa plus suffisamment de liquiditĂ© pour rĂ©gler ses dettes. Son passif exigible est alors supĂ©rieur Ă son actif disponible.
a. Comparatif des solutions préventives en cas de difficultés
Quâils sâagissent du mandat ad hoc, de la conciliation ou de la sauvegarde, ces procĂ©dures ont toutes un mĂȘme objectif : accompagner et soutenir un dirigeant en difficultĂ©. Lui permettre de remonter la pente, mais aussi de relever la tĂȘte car les difficultĂ©s financiĂšres sâavĂšrent trop souvent pesantes pour les dirigeants.
Il sâagit, en plus dâagir pour lâentreprise, dâaider et soutenir humainement une personne en difficultĂ©.
Dans ces 3 cas, une ou plusieurs personnes sont dĂ©signĂ©es par le juge pour assister le dirigeant. Elles ont pour mission dâaguiller le dĂ©biteur en difficultĂ© dans ces dĂ©cisions, mais aussi de nĂ©gocier des rĂ©amĂ©nagements de dettes avec ses crĂ©anciers en vue dâamĂ©liorer la situation financiĂšre de lâentreprise.
Toutes ont des avantages et des inconvĂ©nients. Il nây a ni bonne, ni mauvaise procĂ©dure.
La bonne solution est celle qui est le plus adaptée aux difficultés que traverse votre entreprise.
Pour y voir plus clair sur ces 3 procédures préventives, voici ci-dessous, un comparatif des points essentiels à retenir.
Mandat Ad hoc | Conciliation | Sauvegarde | |
---|---|---|---|
Conditions dâouverture | Ne pas ĂȘtre en Ătat de Cessation de paiements (CDP) | Ne pas ĂȘtre en Ătat de Cessation de paiements (CDP) Ou Ătre en Ătat de Cessation de paiements depuis moins de 45 jours | Ne pas ĂȘtre en Ătat de Cessation de paiements (CDP) |
Types de difficultĂ©s encadrĂ©es | Ăconomiques, FinanciĂšres, Sociales | FinanciĂšres | FinanciĂšres |
Niveau de difficultés rencontrées | Modéré | Modéré | Complexe |
Encadrement Juridique | ** | *** | **** |
Confidentialité de la procédure | Oui | Oui (sauf si constat ou homologation des accords par le juge) | Non |
Qui peut faire la demande dâouverture de la procĂ©dure ? | Le dirigeant | Le dirigeant | Le dirigeant |
DépÎt de la demande | Tribunal du commerce ou tribunal de grande instance (pour les professions libérales) | Tribunal du commerce ou tribunal de grande instance (pour les professions libérales) | Tribunal du commerce ou tribunal de grande instance (pour les professions libérales) |
Experts désignés pour accompagner le dirigeant durant la procédure | Mandataire ad hoc | Conciliateur | Mandataire judiciaire Administrateur judiciaire Juge-commissaire |
Pouvoirs des experts désignés | Pouvoir de conseil uniquement | Pouvoir de conseil uniquement | Pouvoir de conseil uniquement |
Mission de lâexpert | NĂ©gociation dâun accord de rĂ©amĂ©nagement des dettes avec les crĂ©anciers | NĂ©gociation dâun accord de rĂ©amĂ©nagement des dettes avec les crĂ©anciers | â NĂ©gociation dâun accord avec les crĂ©anciers â Plan de sauvegarde pour redresser lâentreprise, maintenir les emplois, apurement du passif. â RĂ©organisation stratĂ©gique |
Maintien du pouvoir du dirigeant | Oui | Oui | Oui |
Gel des dettes antérieures à la procédure | Non | Non | Oui |
Gel des intĂ©rĂȘts Ă Ă©choir | Non | Non | Oui |
PossibilitĂ© dâengager des poursuites judiciaires par les crĂ©anciers pendant la procĂ©dure | Oui | Non (si demande au juge) | Non |
Obligations des créanciers | Aucune | Aucune | Déclaration des créances sous 2 mois auprÚs du mandataire judiciaire |
Types dâaccords dĂ©coulant de la procĂ©dure | Similaire Ă nâimporte quel autre contrat conclu entre 2 signataires | PossibilitĂ© de faire constater ou homologuer lâacte devant le tribunal | Jugement du tribunal |
Sécurité juridique des accords | ** | *** | *** |
DurĂ©e maximum de la procĂ©dure | Sans limite | 4 mois maximum (prorogeable Ă 5 mois sur demande) | 6 mois renouvelables 1 fois (phase dâobservation) + 10 mois maximum (phase dâexĂ©cution) |
CoĂ»ts | Honoraires du mandataire, avocat et Expert-comptable | Honoraires du conciliateur, avocat et Expert-comptable | Honoraires du mandataire et de lâadministrateur judiciaire + frais dâouverture de procĂ©dure. |
Pour en savoir plus sur ces 3 procédures et leur fonctionnement, lisez notre article sur les procédures préventives.
3. Qui peut vous accompagner et comment ?
A. Le rĂŽle de votre expert-comptable
Quâil sâagisse du mandat ad hoc, de la conciliation ou de la sauvegarde, votre expert-comptable joue un rĂŽle clĂ© en cas de difficultĂ© financiĂšre.
Il a une parfaite connaissance de votre situation financiĂšre, quâil suit rĂ©guliĂšrement. Souvent, câest dâailleurs lâexpert-comptable qui est Ă lâorigine de lâalerte lorsque la situation semble dĂ©raper.
Son rĂŽle est donc primordial puisquâil est, en quelque sorte, le systĂšme de surveillance de votre Ă©tat financier.
Mais, son accompagnement ne se limite pas Ă permettre de tirer le signal dâalarme.
Lorsque vous prenez conscience des difficultés auxquelles votre entreprise fait face, votre expert-comptable saura vous conseiller sur la démarche à suivre et sur la procédure à privilégier.
Il pourra vous aider dans la constitution du dossier Ă remettre au juge compĂ©tent pour demander lâouverture dâune procĂ©dure prĂ©ventive.
Ce dossier requiert gĂ©nĂ©ralement dâannexer des documents techniques, tels que lâĂ©tat des crĂ©ances, les comptes annuels, des tableaux de financements, des tableaux de la trĂ©sorerie, les comptes dâexploitationâŠ
Une fois ouverte, votre expert-comptable joue Ă©galement un rĂŽle clĂ© tout au long de la procĂ©dure. Il va contribuer Ă nĂ©gocier les accords avec vos crĂ©anciers en apportant des informations comptables prĂ©cieuses. Il peut Ă©galement ĂȘtre amenĂ© Ă rĂ©gler dâĂ©ventuels problĂšmes juridiques, comptables et fiscaux qui pourraient lui ĂȘtre confiĂ©s par le juge.
Vous lâavez compris, il est donc extrĂȘmement important de choisir votre expert-comptable pour le meilleur, mais Ă©galement pour le pire !
Comme une assurance que vous espĂ©rez ne jamais enclencher, vous devez vous assurer quâen cas de sinistre, vous serez couvert et bien accompagnĂ©âŠ
B. Le rĂŽle de votre DAF ou de votre conseiller aux directions financiĂšres
Nous lâavons Ă©voquĂ© au dĂ©but de cet article, la meilleure des solutions, câest la prĂ©vention !
Le principal rÎle de votre DAF ou de votre conseiller DAF est justement de veiller sur la santé financiÚre de votre entreprise.
Lâexpert-comptable est votre systĂšme de surveillance et le DAF le vigile de votre Ă©tat financier.
Il ne sâagit plus seulement dâinstaller des camĂ©ras mais, de mettre derriĂšre ses camĂ©ras, un expert qui va les analyser et dĂ©velopper des techniques de surveillance encore plus poussĂ©es.
En lien direct avec lâexpert-comptable, le conseiller DAF vous apporte une grande visibilitĂ© quant aux performances de votre entreprise, mais aussi des conseils stratĂ©giques pour anticiper les difficultĂ©s, voire les Ă©viter.
Et plus une entreprise grandit, plus le rĂŽle du DAF est essentiel.
Au-delà de son rÎle préventif, le DAF a également une importance cruciale en cas de difficulté avérée.
Expert de la gestion de crise, le DAF est formĂ© pour gĂ©rer des difficultĂ©s financiĂšres, mettre en place des actions stratĂ©giques et Ă©viter dâentrer dans des problĂ©matiques plus complexes.
En cas de procĂ©dure prĂ©ventive, câest donc lui qui sera le plus Ă mĂȘme dâaccompagner le dirigeant et dâapporter des conseils financiers stratĂ©giques.
Par exemple, câest souvent le conseiller DAF qui analyse la situation avec le dirigeant. Il se charge dâĂ©tudier le passif de lâentreprise, dâĂ©laborer le bilan prĂ©visionnel et propose des solutions adaptĂ©es.
4. Quels sont les coûts liés à ces procédures préventives ? Existe-t-il des aides ?
Le recours Ă lâune des 3 procĂ©dures prĂ©ventives citĂ©es dans cet article est liĂ© au contexte de votre entreprise et aux difficultĂ©s auxquelles vous devez faire face.
Vous devez absolument faire votre choix selon la situation dans laquelle vous vous trouvez et non selon les frais qui peuvent en découler.
Pour ĂȘtre sĂ»r de faire le bon choix et avant dâentamer une quelconque procĂ©dure prĂ©ventive, parlez-en Ă votre expert-comptable. Il connaĂźt parfaitement lâensemble des solutions prĂ©ventives possibles et a une connaissance financiĂšre approfondie de votre entreprise. Il saura donc vous conseiller sur la procĂ©dure la plus adaptĂ©e mais aussi, vous accompagner dans cette dĂ©marche.
Bien quâil sâagisse davantage dâune question de contexte que de coĂ»t, la notion de prix a bien Ă©videmment son importance. Notamment, lorsque lâon parle de difficultĂ©s financiĂšres.
Dans les trois cas cités, les coûts à prendre en compte sont essentiellement ceux liés aux personnes désignées pour vous accompagner durant la procédure.
Il faut Ă©galement prendre en compte lâaccompagnement de votre expert-comptable, dont les honoraires auront Ă©tĂ© fixĂ©s en amont ainsi que lâĂ©ventuel support dâun avocat (si vous le souhaitez).
Dans le cas du mandat ad hoc, il faudra donc prĂ©voir les honoraires du mandataire, qui sont Ă ce jour libres. Il arrive dans certains cas spĂ©cifiques, quâils soient plafonnĂ©s.
CĂŽtĂ© conciliateur, il existe Ă©galement des honoraires selon le taux horaire de lâintervenant et il est Ă©galement dâusage de convenir dâhonoraires forfaitaires Ă appliquer sous certaines conditions (par exemple, le succĂšs de la procĂ©dure).
Aussi, il est courant de plafonner lâensemble des honoraires du conciliateur pour garantir quâun montant maximum, convenu Ă lâavance, ne pourra pas ĂȘtre dĂ©passĂ©. Cela, indĂ©pendamment du nombre dâheures dâintervention du conciliateur.
Dans le cas de la sauvegarde, il faudra prĂ©voir, en plus des frais liĂ©s au mandataire judiciaire et Ă©ventuellement Ă lâadministrateur, une provision de 300⏠au moment du dĂ©pĂŽt de la dĂ©claration au greffe pour couvrir les premiers frais (frais de jugement, insertion au BODACC et dans les journaux dâannonces lĂ©galesâŠ).
Le mandataire judiciaire, comme lâadministrateur judiciaire ont Ă©galement des honoraires, qui devront, Ă©videmment, ĂȘtre rĂ©glĂ©s par le dĂ©biteur.
Vous lâaurez donc compris, la procĂ©dure de sauvegarde engendre gĂ©nĂ©ralement plus de frais car elle implique plus dâintervenants et a une durĂ©e gĂ©nĂ©ralement plus longue.
Câest le prix Ă payer pour pouvoir bĂ©nĂ©ficier dâune sĂ©curitĂ© juridique plus poussĂ©e, mais aussi dâun accompagnement plus rigoureux pour pouvoir faire face Ă des problĂšmes, Ă©galement plus complexes.
NĂ©anmoins, il est possible, la plupart du temps, de convenir dâun accord de paiement pour rĂ©gler une partie des frais dĂšs le dĂ©but de la procĂ©dure et le reste quâen fin de procĂ©dure.
Et nâoubliez pas ! Ces procĂ©dures sont faites pour vous permettre de bĂ©nĂ©ficier dâun nouvel Ă©lan pour votre entreprise. Elles ont donc Ă©tĂ© pensĂ©es pour allĂ©ger vos dettes et non pour alourdir votre instabilitĂ© financiĂšre.
Les frais engendrĂ©s sont donc gĂ©nĂ©ralement en cohĂ©rence avec le rĂ©sultat attendu Ă lâissue de ces mesures.
Si les experts qui vous accompagnent nâĂ©taient pas confiants quant Ă leur capacitĂ© Ă amĂ©liorer votre Ă©tat financier, ils ne permettraient pas le paiement de leurs honoraires en 2 fois.
Aussi, rappelez-vous que les frais liĂ©s Ă lâune de ces procĂ©dures prĂ©ventives restent bien infĂ©rieurs de ce que peut reprĂ©senter le redressement ou la liquidation judiciaire.
Mieux vaut agir vite Ă moindre coĂ»t pour sauver votre entreprise, plutĂŽt que dâattendre et payer le prix fort pour voir votre activitĂ© fermer.
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